Inside Insanity
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La vie à l'intérieur et à l'extérieur d'un asile qui renferme plus de secrets que l'on ne pourrait le croire....
 
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 Histoire de l'Asylum

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Histoire de l'Asylum Empty
MessageSujet: Histoire de l'Asylum   Histoire de l'Asylum EmptySam 19 Juin - 14:33

L’Apathéïa Asylum fut construit au début des années 50 et financé par l’homme qui allait devenir son premier directeur, Edward Richmond. L’endroit était conçu à la base comme une maison de repos, tout du moins était-ce là la réputation qu’il avait. Bâti à l'extérieur de la ville de Northplane, au milieu d'une forêt dense, l'asile offrait une totale discrétion à ses résidents. Au fil du temps cependant, des patients de plus en plus atteints firent leur apparition dans l’institut qui dû être agrandi. Commença alors une expansion qui ne s’arrêta qu’au début des années 90 avec le Black Block, prévu pour recevoir les plus dangereux criminels que la justice avait déclaré fous. Mais avant d’en arriver là, l’asile connu ce que l’on pourrait appeler une période prospère.

L’établissement avait très rapidement acquis une certaine renommée dans le domaine médical et était reconnu comme étant à la pointe de la technologie et totalement innovant en matière de traitement. Durant les quelques vingt années que dura cet âge d’or, son directeur dirigea l'Asylum de manière juste et humaine. Les patients, délaissés par la société dans laquelle ils vivaient, fragiles et ayant besoin d'un traitement adapté, trouvèrent un réconfort et des oreilles attentives au sein de l'établissement. Le riche homme d'affaire ne regardait jamais à la dépense pour entretenir l'endroit et tous les moyens, financiers et humains, étaient mis en œuvre pour qu'une ambiance saine soit instaurée. Les effectifs étaient assez nombreux pour ne pas se laisser déborder, le matériel était constamment renouvelé pour que rien ne soit laissé à l'abandon et tout était tenté pour soigner les internés et leur offrir la meilleure des vies possible.

Cependant, à la fin des années 70, l'établissement prit un tournant décisif qui allait marquer à jamais son avenir. En effet, après vingt années à la tête de son asile, Richmond mourut et la femme qui prit sa place, Miss Malone, commença une restructuration drastique. Contrairement à son prédécesseur, la nouvelle directrice ne tenait pas les intérêts des résidents particulièrement à cœur. Jeune et arriviste, elle avait atterri à son poste par un gros coup de chance et souhaitait en profiter pour faire un maximum de profit. Autant le fondateur était bon et généreux, autant la demoiselle était dénuée de toute compassion et d'empathie. Elle réduisit rapidement le personnel à son strict minimum et ne s'occupa plus de maintenir en bon état les bâtiments et infrastructures diverses. Quand aux traitements médicaux, ils tombaient petit à petit dans l'oubli et les internés étaient complètement livrés à eux-mêmes. L'insalubrité, les hurlements à toute heure du jour et de la nuit, tout ce qui faisait la décadence du lieu, était de plus en plus visible. Cette situation s'installa définitivement pour devenir la norme au sein de l'Asylum durant quinze années, jusqu'à ce que le chantier du Black Block ne démarre.

En effet, afin d'obtenir le droit d'accueillir des patients aussi dangereux que ceux qui habiteraient le nouveau bâtiment, des garanties avaient dû être instaurées et une remise à neuf avait été entreprise. La directrice, dont les méthodes avaient été remises en question, fut démise de ses fonctions et remplacée par un homme d'une quarantaine d'années, mystérieux et fermé du nom d'Eric Simpson. Celui-ci arborait en permanence une expression calme et neutre et personne ne pouvait réellement dire s'il était de la trempe du premier ou du deuxième directeur. Tout ce que l'on savait, c'est qu'il avait amené avec lui de nombreux investisseurs, ce qui arrangeait au final les affaires de l'asile et permettrait au fil des ans de redorer son blason. En-dehors de ça, on ne savait que très peu de chose sur cet homme hormis qu'il était la discrétion incarnée, à tel point qu'à partir du moment où il reprit le poste de dirigeant de l'institut, plus rien ne filtra sur ce qui s'y passait.

Au fil des années, l'Apathéïa Asylum se fit oublier par la ville de Northplane qui s'était elle aussi agrandie grâce à l'industrie automobile et aux vagues d'ouvriers qu'elle charriait inlassablement. Caché à la vue de tous, isolé dans les bois, plus personne n'y prêtait attention. Cependant son ombre planait constamment sur la cité et continuait à créer de temps à autre une ambiance lourde et inquiétante qui mettait mal à l'aise quiconque se souvenait soudainement de l'existence de l'asile.

La lourdeur de l'air sec de Northplane faisait écho au silence de mort qui s'était formé autour de cette maison de repos un peu particulière. En effet, les habitants de la ville n'étaient pas les seuls à se taire lorsque, par inadvertance, le sujet arrivait sur la table. Les employés eux-mêmes ne parlaient jamais de leur travail et encore moins de leur employeur. Tous signaient une clause de confidentialité en arrivant au sein de l'asile, qu'ils soient cuisiniers, secrétaires ou médecins et cela afin de garantir le maximum de discrétion sur les activités de l'institut. Pourquoi ? Seuls les hauts dirigeants pouvaient le savoir... Le respect du secret médical était invoqué, ainsi qu'un désir de protéger les patients, mais ceci ne pouvait être l'unique explication à cette omerta.

Il en allait sans aucun doute de même pour les étranges évènements qui semblaient se dérouler à l'intérieur des murs d'enceinte. Malgré le mutisme qui frappait les personnes travaillant au sein de l'établissement, certaines informations, inquiétantes, avaient réussi à filtrer. Des rumeurs de plus en plus persistantes sur des disparitions inexplicables et sur des maux étranges frappant les patients firent leur apparition. Personne ne pouvait affirmer si ces ouï-dires étaient fondés ou non et il fallait avouer que plus les citoyens pouvaient oublier l'existence d'un asile d'aliénés près de chez eux, mieux ils se portaient ! En conséquence, il fallait avouer que peu de gens attachaient une quelconque importance à découvrir le fin mot de l'histoire. Cependant, certains se sentaient plus concernés par cette histoire, sans pour autant qu'ils fassent partie de la famille d'un patient, et un petit nombre d'habitants de la ville s'intéressait de plus en plus à ce qui se passait au sein de l'Asylum et commençait doucement, mais sûrement, à déranger les intérêts et les secrets de M. Simpson et de ses riches investisseurs...
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